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Lavoisier fait bouillir 122 g de
mercure dans une cornue qui communique avec une cloche dans
lequel se trouve 0,8 L d'air |
Douze jours plus tard, le mercure se recouvre
d'une couche rouge (c'est de l'oxyde de mercure car le mercure
s'est oxydé). Le volume d'air a diminué de 0,14
L sous la cloche. |
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Le gaz qui reste sous la cloche
de volume 0,66 L éteint la flamme d'une bougie: c'est
du diazote (appelé à l'époque air nitreux) |
Lavoisier émet alors une hypothèse
: le gaz qui manquait sous la cloche s'est combiné au
mercure pour donner de l'oxyde de mercure rouge
Il récupère ce dernier et le place dans la cornue
chauffée modérément qu'il relie à
nouveau avec le ballon qui contient le diazote. |
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Il constate alors que l'oxyde de
mercure redisparaît et que le volume de gaz revient à
sa valeur de départ (0,8 L) |
La flamme d'une bougie est avivée quand
on la place sous la cloche. C'est donc les 0,14 L de ce gaz
qui avaient disparu auparavant qui permettent cela. Ce gaz est
du dioxygène (appelé air vital) |